Un soir au bar, en quête des fameuses patates, il rencontre le parfait crétin, un vrai con à qui il va pouvoir soutirer facilement son paquet de fric. Il suit le petit homme ivre jusqu’à sa grande maison, il attend et s’introduit sans difficulté dans la demeure. Seulement voilà, une fois pactole dans le sac, il s’avère que le con n’est pas aussi idiot que prévu : il a bien décuvé et tient une arme à la main. Notre acolyte se retrouve pris au piège avec son sac de patates, des cadavres à la cave et un hôte bienveillant mais inquiétant. Comment va-t-il se sortir de ce merdier ?
J’ai dévoré cette bande dessinée ! L’intrigue est prenante et les rebondissements très efficaces. Les personnages sont admirablement bien brossés. On se prend d’amitié pour ce gauchiste doux, poète et fauve tapi dans l’ombre. Le machiavélique kidnappeur est lui aussi passionnant avec son look de dandy et sa politesse infaillible alors qu’il verse du côté du mal. Au début on ne sait pas trop de quel côté se ranger entre le séquestreur et le séquestré, qui s’entendent d’ailleurs sur les alexandrins et les vertus du télé-achat.