Nous découvrons donc la plume de Robêêrt qui va nous conter son parcours rocambolesque et nous faire partager son souhait de dépasser sa condition de mouton. Passant de maîtres en modèles, il cherche à se démarquer et entre peu à peu dans le monde des humains, même si ce n’est pas toujours de manière glorieuse. C’est d’abord en observant un chien de berger que notre mouton, philosophe à ses heures, va se donner l’ambition de changer l’histoire de la race ovine. Il observe donc attentivement et peu à peu l’élève remplace le maître. Le petit intellectuel va malheureusement s’attirer les critiques l’incompréhension et la jalousie de ses congénères. Exclu du troupeau, Robêêrt va être promu au rang d’animal de compagnie et trouver son nouveau mentor : le chat de la maison. Cependant, le mouton fera plus office de peluche domestique pour deux petites capricieuses de la haute que de véritable compagnon pour l’homme. Ainsi de suite, Robêêrt va monter l’échelle ovine pour arriver au service d’un équidé imbu de lui-même et diva précieuse, le bien nommé : Fringuant du naseau ! Le nom laisse bien deviner toute l’ampleur du personnage. Le mouton est chargé du bien-être de ce cheval de course qui a des soucis de stress et d’égo.